Taxe automobile

Taxe automobile américaine : une menace pour le reste du monde

Dernièrement, le président américain Donald Trump a évoqué son intérêt pour l’augmentation des taxes sur les automobiles qui souhaitent importer au sein de son pays. Ces taxes sont une manière pour lui de défendre les entrepreneurs du secteur automobile des États-Unis qui selon ses dires ne cessent de se faire exploiter !

Généralité sur les taxes automobiles américaines

Le président américain a déjà augmenté les taxes sur l’importation de l’acier et de l’aluminium vers les États-Unis. La suite résiderait dans les taxes sur les automobiles. « Les Américains avant tout » voilà ce qui résume la volonté du président Trump. Effectivement, le dimanche 25 novembre 2018, le président américain a réitéré son souhait dans l’imposition de tarifs douaniers de l’ordre de 25% sur les importations automobiles. Cela s’est fait afin de protéger ce secteur, symbole de l’industrie manufacturière des États-Unis. C’est ainsi qu’une enquête a été élaborée par le département au commerce. Cette enquête s’est notamment appuyée sur l’article 232 de la législation commerciale américaine avec des arguments sur la défense nationale pour la limitation de l’importation des automobiles au sein du territoire américain.

Vous l’avez probablement compris, le président américain utilise une mesure de la politique économique que l’on nomme le « protectionnisme ». En d’autres termes, à travers cette taxation, le prix des véhicules utilitaires légers américains augmenterait en moyenne de 2.750 dollars, ce qui réduirait les ventes annuelles de 1,3 million d’unités selon des études menées par les spécialistes.

Effets des taxes sur les autres pays

La nouvelle loi sur les taxes automobiles imposées par le président Trump engendre énormément de conséquences. L’Allemagne et ses constructeurs automobiles, dont BMW, Volkswagen ou Daimler serait le premier touché. En 2017 près de 494 000 voitures ont été importées de l’Allemagne vers les États-Unis, soit environ 45% des exportations européennes de voitures vers ce pays. Sur le long terme, ces droits de douane de 25% pourraient diviser par deux le volume des exportations automobiles allemandes vers les États-Unis en raison de la baisse de la demande. La France, qui fait partie des pays qui exportent le plus aux États-Unis sont aussi gravement touché. Suivi de près par l’Italie. Seuls le Mexique et le Canada qui ont conclu un nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis sont préservés de cette taxation si soudaine.

« L’Union fait la force ! » Voilà comment ripostent les États gravement touchés et notamment l’Union Européenne. Cette décision américaine est « une erreur » et elle est « illégale », à évoquer le président français Emmanuel Macron suite à un entretien téléphonique avec le président américain. La chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé qu’une telle décision nuira au monde. À cet effet, les membres de l’Union Européenne se sont réunis afin de conclure une réponse aux actes désobligeant des États-Unis.